
Nos lecteurs connaissent maintenant Amul et ses célèbres campagnes de pub axées sur
l'actualité. Mais quand nous disons campagnes axées sur l'actualité il faut bien comprendre qu'Amul n'hésite pas à faire deux voire trois campagnes d'affichage différentes dans une même semaine
si l'actualité le justifie. Ce qui est le cas en ce moment.
Voila donc la dernière campagne d'affichage du beurre Amul, cette fois sur un thème qui suscite un grand débat de société dans l'Etat du Maharasthra.
La fin des études primaires et secondaires est sanctionnée par un examen qui s'appelle le SSC (Secondary School Certificate) et la note obtenue par ce certificat permet d'entrer, ou non, dans le
cycle suivant, le junior college, cycle qui dure deux ans et qui est suivi par le cycle universitaire.
Le problème vient en fait de ce que le sysème éducatif indien est cogéré par l'Etat central et les états. Or il existe, dans le primaires et le secondaires, des établissements gérés par l'Etat du
Maharsthra et d'autres qui relèvent du pouvoir central.
Et l'Etat du Maharasthra veut que 90% des postes des Juniors College soit attribué à des élèves ayant obtenu le SSC de leur état, ce qui pénalise bien sûr les autres élèves relevant du système
central. C'est le discours habituel, priorité aux personnes du Maharasthra.
Amul s'élève, à juste titre, contre cette discrimination. Le slogan est donc "tout le monde y a droit, pas de quota" et en dessous le "share 50/50" signifie qu'il ne faut pas créer de la discorde
et qu'il faut tout partager.
Nos amis indiens, interrogés sur cette affaire de quota, nous disent que le nouveau
gouvernement devrait bientôt proposer une réforme du système éducatif indien... A suivre donc.