Dans cette ambiance un peu maussade (les attentats, la pluie incessante…) et pour distraire un peu nos fidèles lecteurs, nous publions
le petit article ci-dessous glané sur un site internet. Après tout, le yéti a la force de l’éléphant, l’agilité du tigre (les deux animaux emblématiques de l’Inde) et il est de taille à calmer
l’impétueux dragon chinois. Enfin, nos amis d’Outre Manche semblent avoir des préoccupations assez exotiques ce qui ne les empêchera pas sans doute d’inventer encore quelques jeux aussi tordus
que le golf ou le cricket. Bref beaucoup de raisons d’offrir à nos lecteurs quelques distractions…
L'affaire est sérieuse : deux laboratoires britanniques procèdent actuellement à des examens ADN sur des poils attribués au mythique yéti, directement rapportés de la jungle indienne. Et selon les premières analyses, menées par Ian Redmond, expert en primates à l'université Brookes d'Oxford, ces échantillons ne correspondent à aucune espèce connue, et présenteraient des caractéristiques à la fois de singe et d'homme. "Ces poils sont aujourd'hui la preuve la plus tangible de la possible existence du yéti", a-t-il déclaré lundi.
C'est un journaliste de la BBC, Alistair Lawson, qui a rapporté les poils attribués à l'Abominable Homme des Neiges. Il les a reçus de Dipu Marak, un garde-forestier certifiant avoir aperçu l'animal à plusieurs reprises, qui les avait découvert dans la jungle de l'Etat du Meghalaya (nord-est de l'Inde) en 2003. Dans cette région de forêt dense, de nombreux témoins affirment en effet avoir vu le mande barung (l'homme de la forêt), une gigantesque créature mi-singe mi-homme mesurant trois mètres de haut.
"Ces poils restent une énigme. Ils pourraient provenir d'une nouvelle espèce et, avec un peu de chance, les examens d'ADN vont nous en dire un peu plus" explique Ian Redmond. Le journaliste de la BBC reste cependant plus circonspect, en rappelant : "Un de nos correspondants s'était vu remettre au Pakistan des poils censés provenir d'un yéti. Mais les analyses ADN avaient montré qu'il s'agissait de poils de scrotum de chèvre".